Rencontre avec une étoile. [Miyaki]

Messages : 17 Date d'inscription : 03/05/2012

À mes yeux, cet endroit demeurait le maître du silence. D'une manière que je ne pouvais expliquer, j'avais l'impression que chaque bruit et chaque son s'étouffait avant de prendre naissance dans l'air. Afin de l'entendre, il fallait que ma voix fusse un chant murmuré qui épouserait le calme de ces lieux. Rien ne pouvait être enharmonique ici, seuls l'ordre et la paix pouvaient y régner en maître.

Mais ce silence inénarrable n'était pas la raison de ma venue. En réalité, je nourrissais l'espoir que les lumières divines du lac parvinssent à extirper toute émotion occulte de mon âme. Pourtant, au fond de moi, je savais que ce processus n'était qu'un pur mensonge que je m'étais forgé sous le poids de la détresse. Le tort que j'avais causé à mon peuple me rongeait constamment la conscience, à tel point que je devais retenir des larmes qui menaçaient de laver mes péchés. Je ne souhaitais pas cela... On ne pouvait effacer les erreurs comme le crayon sur du papier, ni les oublier comme si elles n'avaient été que passagères dans ma vie mouvementée. Au lieu de cela, je me devais de les contempler avec horreur et leur faire face pour qu'une nouvelle âme, telle une mue surgît de ce monstrueux reptile qu'elles constituaient.

Il me sembla qu'une voix intérieure me présageait les conséquences de ce vain combat. Peut-être n'arriverai-je jamais à vaincre mes noirs desseins et que, en proie à un profond désarroi, je ferai l'exact contraire de ce que je souhaitais en cet instant? J'avais une volonté de fer qui pouvait être le fruit d'un roi meilleur et pourtant... J'avançais vers un chemin où je ne distinguais que folie au bout. Et c'était comme si je m'en approchais de plus en plus vite, rien qu'en m'infligeant cette torture psychologique depuis toute à l'heure.

Ah... Si seulement il y avait une âme charitable qui était en mesure d'empêcher ma conscience de se détourner de sa fonction première... La solitude n'était-elle pas la cause de cette souffrance gratuite?

Après avoir prononcé cette prière dans ma tête, j'avais eu l'impression que quelqu'un s'approchait... Était-ce un ange?

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Une mystérieuse rencontre.

Kamijo x Miyaki

Je ne peux pas rester cinq minutes de plus dans ce château. J'étouffe. J'ai envie de changer d'air. J'ai besoin de respirer. J'ai encore des cours particuliers de bonne manières, mais pour une fois ils pourront se passer de moi. J'enfile une robe blanche de sweet lolita et des petites bottines à nœud de papillons, une tresse sur le côté pour maintenir mes cheveux avec un ruban blanc et je me met en route vers l'écurie pour prendre Peneloppe, ma jument adorée. Elle est de la même couleur que moi, nous faisons bien la paire. A présent il faut qu'on se dépêche d'aller quelque part avant que le valet de ma mère vienne me chercher pour s'occuper de moi comme une poupée en porcelaine. J'espère qu'il n'y aura personne qui me reconnaîtra sinon je ne donne pas la chair de ma peau. « Au galop Pénéloppe ! » murmurais-je au creux de son oreille avant qu'elle exécute mes ordres et s'éloigne du château en direction de nul part. J'espère vraiment que je pourrai avoir la paix dans un endroit naturel et calme. Je ne veux plus penser à la souveraineté, ni à quelque chose d'autre. Je suis très bien comme je suis, et je ne veux pas prendre le pouvoir, ou devenir plus riche que le roi lui-même. L'argent ne fait pas le bonheur et ça j'en suis convaincu. Alors qu'il ne vienne pas me chercher, sinon je vivrai parmi les habitants du Crépuscule. […] Au bout d'une heure, nous arrivons prés d'un lac pour le moment je ne vois aucune présence magique ou humaine cela me rassure, car au moins personne ne me connaît et je peux vivre ma vie comme beau me semble sans me soucier des devoirs et obligations de mes parents. Ils ne comprennent pas que je veux vivre sans toutes leurs lois et leurs argents.. Je ne dis pas que l'argent ne m'intéresse pas, mais beaucoup de gens sous-estime le pouvoir de l'argent.. ça rends égoïste et méprisant. Malheureusement pour eux, je ne viendrai jamais comme eux, je veux rester moi-même et ne pas changer à cause d'un bien indispensable. Je me suis fais une personnalité, et je veux la garder. Alors je vais profiter de cet endroit pour redevenir moi-même. Je sors alors de la selle de Pénéloppe et marche discrètement vers le lac en tenant la laisse de ma jument pour ne pas qu'elle prenne la fuite. Je l'attache tout près du lac et me met à marcher seul lorsque j'attends quelqu'un, enfin du bruit autour de moi. Il y a donc une personne.. Est-ce que c'est une personne que je connais ? Ou bien un étranger ? J'en ai aucune idée, mais je reste tout de même sur mes gardes, et vient me cacher derrière un arbre pour ne pas qu'on me voie.

Messages : 17 Date d'inscription : 03/05/2012

Personne aux alentours, et voilà que la folie façonnait déjà quelques hallucinations. Je décidai de contempler les étoiles du lac pour ne pas devenir complètement fou. Ce spectacle m'apaisa un court moment, jusqu'à ce que j'entreprisse de vérifier si j'étais bel et bien seul en ce lieu désolé. Je regardai autour de moi, mais ne vis que buissons et arbres. Un long soupir s'échappa de mes lèvres, alors que mon regard plongea une nouvelle fois dans les eaux divines. Des étoiles aux couleurs indéfinissables se promenaient tranquillement dans l'étendue d'eau, mais une semblait se détacher du lot... Devais-je prendre cela comme un signe? Était-ce le reflet de ma conscience que je percevais en ce moment? Cette étoile n'avait pas l'air unique, et pourtant elle se mettait à l'écart comme si aucune autre étoile ne voulait d'elle. J'eus ce désir de la cueillir pour la porter à mon cœur, et ainsi me sentir moins seul... Mais je n'osai pas. Ma main était une main mortelle qui ne pouvait supporter cet étrange liquide aux lumières multiples. Ma curiosité avait des limites tout de même.

Toutes les autres étoiles se mélangeaient comme si elles souhaitaient ne faire qu'un, mais elles semblaient ignorer l'astre solitaire dans lequel je m'identifiais. Mon regard s'intensifia sur cette étoile marginale, et je compris qu'elle n'était pas moi. Non, je n'étais pas unique. J'étais justement bien trop banale pour que l'on m'ignorât, et tout le monde remarquait la majestueuse présence du roi de la Foudre. Je n'étais pas aussi faible que cette pauvre étoile qui implorait autrui pour plus d'attention. Quel spectacle pitoyable! Et voilà que je redevenais méprisant et arrogant...

Soudain, je relevai les yeux. Si je faisais partie de ces étoiles ordinaires qui ne remarquaient pas les marginaux, se pouvait-il que l'une de ces petites étoiles originales eussent échappé à mon regard? Je me redressai afin de mieux voir la nature verdoyante qui m'entourait. Je sentais une présence depuis toute à l'heure, mais il était évident que mes yeux presque aveugles ne l'eussent pas remarquée. Je m’immobilisai et me dirigeai vers un des buissons qui m'avaient paru suspect.

« Est-ce toi, l'étoile dont l'originalité suscite la haine chez autrui? »

Je ravalai de suite mes paroles en apercevant cette jeune femme qui était accompagnée d'une jument. Une noble bête de riches, des vêtements de riches, une coiffure de riches... Ce n'était pas la bourgeoisie qui allait me rendre meilleur.

« Laisse tomber finalement, je n'ai pas envie que l'on me dérange. »

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Je devrai peut-être retirer tout ceci. Je me sens comme une bourge coincée dans un monde qui ne m’appartient pas. Je vais devoir me libérer de tout ce qui me pèse. Cependant je vais attendre que la présence parte au loin pour ne pas qu'elle me voit dénudé. Ou enfin en maillot de bain blanc anodin. Je ne veux pas qu'on me regarde, parce que je suis une femme. Je n'ai pas besoin d'être entourer d'homme aussi méprisant et infidèle. Par contre, elle est décidé à aller de l'avant pour me découvrir alors que je ne veux pas être vus surtout que les avis sont tous les même. Je suis la fille de.. ou bien une bourge coincée, enfin rien de positif. « Est-ce toi, l'étoile dont l'originalité suscite la haine chez autrui? » demande une voix masculine. Elle me rappelle quelque chose. On dirait.. celle du roi, mais que vient-il faire ici ? Cependant je ne dois pas essayer de m'approcher, son monde n'est pas comme le mien, et je n'ai pas envie de parler d'argent ou même d'amour, car cela ne m'intéresse pas. Je veux parler de chose anodine. Rien de plus, rien de moins. Je veux être comme tout le monde. Malheureusement l'homme m'a vu a travers et lance des préjugés à cause de ma tenue et de ma jument. Comme je m'y attends de quelque de lui. « Laisse tomber finalement, je n'ai pas envie que l'on me dérange. » répliqua la même voix en repartant. Comme je l'ai dis auparavant, on ne doit pas s'attendre au meilleur avec mon apparence, ni les hommes. J'ai le cœur gros juste en voyant comment il réagit ; J'en ai marre de tous ses préjugés sur ma façon de vivre alors que lui-même est pareil. Je vais lui dire ce que je pense, je m'en fou de ce qu'il pourra dire, aux moins ça sera la vérité. « Comment osez-vous me juger par mon apparence. Croyez-vous que c'est ce que je veux.. Alors le roi est comme tous les autres hommes aussi méprisant et odieux.. Sachez seulement que je n'ai jamais voulu de tout cela, c'est par obligation de mes parents que j'y suis ! » dis-je en levant le ton, avant de me retirer de cet endroit. J'ai les larmes qui montent aux yeux. Je crois que personne ne pourra voir ce que je suis vraiment. « Mais cela vous ne pouvez pas le comprendre.. » murmurais-je en partant un peu plus loin du lac, mais toujours dans les environs. Je me retire le corset qui m'empêche de respirer, et m'allonge sur le sol gelé et regarde les étoiles. « Si je pouvais être une étoile et être intouchable ! » murmurais-je en fermant les yeux, en baillant doucement. Comme ça je serai insensible à tous ces propos incessant. Je veux simplement vivre normalement, sans bien, ni mal, cependant c'est impossible. Cependant même le roi ne remarque pas la personne en dehors de ses habits. En quoi la marque sweet lolita est quelque chose de riche ? Surtout que tout le monde peut s'habiller comme ça. Je ne comprendrai jamais les hommes, ils sont bien plus compliqué que ça.. « Comment puis-je être heureuse avec toutes ses choses superficielles.. J'aimerais m'en défaire.. cela est impossible, car mes parents seront meurtris.. » murmurais-je ces quelques mots en ouvrant les yeux en me parlant à moi-même. Je veux être heureuse sans tout ça. Je ne veux pas souffrir à cause des hommes. Je veux vivre seule et avec une vie normale sans trop superficielle.

Messages : 17 Date d'inscription : 03/05/2012

J'avais besoin d'une étoile, non d'une fleur au parfum trop riche. J'étais en droit de demander du calme, mais j'oubliais parfois que cet endroit imposait de lui-même ce fameux silence que je convoitais. Cette femme ne devait pas demeurer ici, elle ne faisait pas partie de mon peuple. Je sentais que son pouvoir n'était pas celui de la foudre et son visage était d'un blanc immaculé qui me rappelait celui de la neige... Évidemment.

Alors que je m'en allais, la jeune inconnue se manifesta d'une manière plutôt désagréable. Réprimander un roi! Quel comble! Je décidai d'ignorer cette voix cristalline qui se brisait dans l'air, mais le termes « méprisant » et « odieux » me firent rebrousser chemin. Apparemment, j'avais affaire à une gamine dont l'ignorance allait sans doute la mener vers des chemins sombres et inquiétants.

« Et toi, comment oses-tu insulter les hommes de la sorte? Tu es là, telle une vulgaire étrangère venant profaner mon royaume alors que tu ignores tout de mon peuple! Je n'ai aucune idée de la manière dont se comportent les habitants de ton royaume, mais sache qu'ici, il n'y a quasiment que des hommes au cœurs nobles. »

« Seul le roi n'est rien d'autre qu'une ordure... », murmurai-je dans ma barbe. Je n'étais qu'un parasite qui répandait des maladies et provoquait la mort chez les plus miséreux. Il ne fallait pas être faible pour se mesurer à moi, je n'avais aucune pitié... Mais il fallait que j'arrêtasse de me tourmenter de la sorte. Je n'en demeurais pas moins un roi, un roi odieux certes, mais doté d'une intelligence et d'un charisme grâce à quoi je pouvais manipuler n'importe qui.

J'avais peu à peu oublié cette présence clandestine, du moins jusqu'à ce qu'elle n'eût pris une nouvelle fois la parole. Apparemment, elle se lamentait d'être née dans une famille riche et influençable.

« Ma pauvre petite, il est vrai que si j'avais pu choisir, j'aurais préféré vivre dans la misère au lieu de jouir du confort que m'offre ma gigantesque demeure et de me prélasser alors que tout le monde travaille autour de moi et pour moi. Faire partie de la bourgeoisie, c'est d'un ennui! », m'exclamai-je en me moquant ouvertement des propos de la jeune femme.

Elle s'en allait, l'air affreusement insatisfait. Je me sentis alors délesté d'un poids qui venait freiner mes envies, mais étrangement, un autre venait me faire culpabiliser. C'était absurde pourtant, jamais je n'éprouvais du remord en riant des personnes que je croisais! Et voilà qu'elle s'allongeait comme l'héroïne d'un roman à l'eau de rose, et qui rêvait d'être une étoile! Cette rencontre frisait le ridicule, surtout avec cette culpabilité qui m'avait contraint à la suivre. Pourquoi l'avais-je suivie? Est-ce qu'un roi ne pouvait même plus demander un peu de solitude? Et pourquoi voulait -elle « se défaire » de tout ce qui l'entourait?

« Dans ce cas, déshabille-toi », lui conseillai-je en plaisantant.

Je m'approchai d'elle et m'agenouillai afin de la regarder droit dans les yeux :

« Estime-toi heureuse, tu peux facilement te débarrasser de ces choses superficielles qui te ralentissent dans ta quête du bonheur. Ton problème ne repose que sur tes parures, alors retire-les. En ce qui concerne tes origines, tu peux toujours le renier. Tu n'es pas obligée de prétendre demeurer une personne que tu ne veux pas être, ce ne seront jamais tes origines qui feront de toi la personne que tu es, mais tes choix et tes rêves. Alors n'accuse pas tes parents à tort. »

Je m'étais peut-être trompé au sujet de cette jeune inconnue. Elle ne semblait pas avoir grand chose à se reprocher pourtant, puisqu'elle laissait paraître une âme pure. Ses désirs étaient modestes après tout, les miens étaient plus ambitieux, voire même visionnaires.

« Quel est ton nom petite? »

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

Les hommes sont tous de même. Je le sais très bien, j'ai vécu la chose avec un homme qui a profité de moi et de ma gentillesse pour mon argent et la place dans la noblesse. Il n'a jamais rien ressentis pour moi, rien le néant. Alors comment pouvez-t-il comprendre lui qu'on dit être le pire des roi qu'il puisse exister dans ce bas monde. Cependant je ne jugerais pas, car ce n'est pas moi et que quoiqu'il arrive, je ne jouerais pas à son jeu par peur de provoquer ma colère et mon pouvoir. Qu'il parle, j'en ferais rien. Je ne me laisserais pas faire, mais je ne m'énerverais pas pour autant. « Et toi, comment oses-tu insulter les hommes de la sorte? Tu es là, telle une vulgaire étrangère venant profaner mon royaume alors que tu ignores tout de mon peuple! Je n'ai aucune idée de la manière dont se comportent les habitants de ton royaume, mais sache qu'ici, il n'y a quasiment que des hommes au cœurs nobles. » rouspéta le roi de la foudre mécontent de mes propos, chacun son avis. Cependant je vais lui dire ce que je pense. « Les hommes sont tous les mêmes, chacun cache son mauvais jeu.. il suffit de l'observer attentivement pour en déduire la personne qu'il est.. J'insulte les hommes, car j'ai vécu la chose alors je peux en conclure que les hommes sont mauvais ! » expliquais-je d'un ton calme avant de prendre de nouveau la fuite pour être en paix et sans bruit avant que la fin de la phrase m'attire « Seul le roi n'est rien d'autre qu'une ordure... » murmure-t-il avant que je me retourne vers lui et lui lance ces quelques mots « Tout être qui a de la volonté peut arriver à changer, faite de même.. » prononçais-je avant de retourner à ma place dans l'herbe. A présent voilà qu'il me suit, il veut me pourrir ma journée, mon dieux. Il s'amuse à me tourmenter, alors que lui n'en vaux pas la chandelle, au dire des habitants, ça serait un piètre roi alors qu'il ne fait pas son beau devant son intelligence, car il n'a rien à dire quand on est mal aimé de son royaume.

« Ma pauvre petite, il est vrai que si j'avais pu choisir, j'aurais préféré vivre dans la misère au lieu de jouir du confort que m'offre ma gigantesque demeure et de me prélasser alors que tout le monde travaille autour de moi et pour moi. Faire partie de la bourgeoisie, c'est d'un ennui! » se moqua-t-il avant que je ne soupire par tant de bêtise et de gaminerie. Voilà un bel homme se moquer des femmes. Il ne trouvera jamais sa fleur, il a trop le cœur noir pour aimer et être aimer en retour, cependant il faut qu'il sache que.. « Cessez de vous moquez, alors que vous êtes un piètre roi mal aimé de son peuple ! Vous ne valez pas mieux que les autres... » soufflais-je en détournant du regard pour l'ignorer et me mettre à fredonner avant de mettre de nouveau interrompu de mon élan. Il ne comprendra donc jamais que je veux être tranquille et que toutes ses bêtises m'ennuient. « Dans ce cas, déshabille-toi » ordonne-t-il. Il croit vraiment que je vais le faire, il croit vraiment que je vais le faire devant lui. Il est vraiment idiot ma parole, même si c'est une phrase comme une autre, il me désespère, même Tsuzuku est plus intelligent que lui ce qui montre que c'est que roi qui n'en vaux pas la chandelle. « Cessez donc de faire le pitre vous gâchez le silence d'un tel endroit ! » dis-je en soupirant une nouvelle fois. Ça me donnerait presque mal à la tête, j'en ai déjà une migraine.. il ne faut pas que je tombe malade à cause de lui tout de même. En plus il essaye de me faire la morale, c'est bien ma veine, il ne sait rien de ma vie alors qu'il se taise par pitié.

« Estime-toi heureuse, tu peux facilement te débarrasser de ces choses superficielles qui te ralentissent dans ta quête du bonheur. Ton problème ne repose que sur tes parures, alors retire-les. En ce qui concerne tes origines, tu peux toujours le renier. Tu n'es pas obligée de prétendre demeurer une personne que tu ne veux pas être, ce ne seront jamais tes origines qui feront de toi la personne que tu es, mais tes choix et tes rêves. Alors n'accuse pas tes parents à tort. » explique-t-il en essayant de me faire comprendre même si c'est peine perdu d'avance. Il faut que je lui dise encore.. « Vous ne connaissez rien de ma vie, de ce que j'ai enduré.. Mais si vous voulez le savoir.. Je n'ai que six mois à vivre, ma santé est fragile et les médecins m'ont pas donné plus.. » grommelais-je en fixant le ciel en repensant à ce que je viens de dire, il ne va même pas le prendre au sérieux alors que c'est vrai, personne ne peut me comprendre à part moi-même. Ah voilà qu'il se calme, ça redevient quelque chose de plus paisible et la conversation plus calme, c'est déjà mieux. « Quel est ton nom petite? » demande-t-il avant que je reprend mon calme en répondant à sa question. « Miyaki Ange Yuuji. Je suis l'enfant unique d'une famille noble qui possède une forte entreprise.. Je suis aussi connu pour ma musique, mais cela n'est pas important et comme je vous l'ai dis sous le coup de la colère.. J'ai une santé fragile c'est pour ça que j'essaie de sortir le plus possible de chez moi et de vivre sans me soucier du reste.. Je suis désolé de mon comportement, je ne pensais pas ce que je disais.. Seulement vous ne pouvez pas comprendre ce que j'ai vécu.. » racontais-je avant de fermer les yeux en soupirant. J'aimerais ne plus être malade.

Messages : 17 Date d'inscription : 03/05/2012

« Ne mets pas tous les hommes dans le même sac. Tu es jeune, tu n'as donc pas dû en fréquenter beaucoup, à moins d'être une catin. »

Et dans ce cas-là je ne voyais pas pourquoi elle devait se plaindre. Ah, les femmes! Soit elles avaient du caractère et elles remettaient en question la virilité de l'homme, soit elles étaient des épaves et donc ennuyaient les étrangers avec leurs lamentations! Je faisais bien de ne pas m'amouracher de ces créatures sensuelles au parfum trop délicat ou trop riche. D'ailleurs, l'arôme que dégageait cette femme était à la fois riche, mais son caractère faible et son corps fébrile y ajoutaient de la délicatesse. Et je doutais que ce mélange fût exquis.

Ma culpabilité m'obligeait donc à suivre cette inconnue dont l'esthétique rejoignait celle d'une poupée. Heureusement qu'elle me tournait le dos, cela m'empêchait de contempler son visage trop parfait et candide. Je repensais évidemment aux propos qu'elle venait de me tenir, me riant d'elle secrètement en pensant qu'une gamine dans son genre ne se devait pas de donner des ordres à un roi. D'autant plus qu'elle n'avait pas affaire à n'importe quel roi! J'étais de loin le plus resplendissant et le plus talentueux. Je pensais soudainement à ce roi du feu, Katan, qui pouvait à la rigueur rivaliser contre moi. Que faisait-il en ce moment d'ailleurs? Le connaissant, il devait sans doute faire quelques cabrioles avec une somptueuse femme... Au moins, il avait bon goût. Ah, il devait avoir beaucoup de chance s'il pratiquait ce fabuleux sport auquel je songeais depuis toute à l'heure. Il était évident qu'il ne serait pas aussi amusant de le faire avec cette jeune femme, elle qui avait l'air si... Pommée?

Je devais quand même avouer que cette petite avait du répondant. Depuis toute à l'heure, elle ne cesser de me réprimander avec une insolence de bas de gamme, qui n'avait aucun effet sur moi. Une légère brise venant caresser ma joue... C'en était presque agréable. En réalité, je pourrais l'engager juste pour me divertir avec sa petite voix de souris et ses petits yeux exprimant une stupide innocence. Je rigolerais bien, pour une fois. Mais que ferait-elle comme métier au sein de mon magnifique palais? Tout en réfléchissant, je l'entendais me réprimander derechef, mais je la remerciai intérieurement de m'avoir mis la puce à l'oreille : la fonction de « pitre » lui seyait parfaitement!

« Cet endroit est plus despotique que moi. Il impose le silence de lui-même. Même ta voix suraiguë ne peut enfreindre les règles de son petit jeu. »

Décidément, elle n'avait rien compris au réel pouvoir de ce lieu unique. Les enfants... Ils fallait tout leur apprendre! Bien sûr, elle n'était plus une gamine physiquement, mais âme n'avait visiblement pas grandi à la même vitesse que son corps... Alors je lui dis ce que je pensais, la conseillai sur ce qu'elle pouvait entreprendre afin d'améliorer la qualité de sa vie. Et que me répondit-elle? Qu'il lui restait six mois à vivre!

« Mais oui bien sûr, et moi je suis un fantôme. », lui déclarai-je en haussant les sourcils d'un air dédaigneux.

Qu'elle dît ce qu'elle voulait, après tout, je m'en contrefichais de la vérité et sa vie ne m'intéressait guère. Je lui demandai alors son nom, et voilà qu'elle me racontait sa vie!

« Miyaki me suffit, je n'ai pas besoin de savoir à quoi ressemble ta vie. Si je ne peux pas comprendre ce que tu as vécu, alors mieux vaut garder le silence non? Savourons donc cet instant de paix, nous savons tous qu'il est éphémère... »

Je m''assis sur l'herbe douce, puis regardais les étoiles que m'offrait le ciel. Elles étaient tellement belles, mais tellement banales...

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

C'est donc ça ! Les rumeurs disent donc vrai ! Kamijo n'est qu'une ordure parmi tant d'autre. Pourquoi cela m'étonne ? J'ai cru peut-être que mon père avait tord pour une fois. Cependant encore une fois, ses mots ont été juste et le fait de me prévenir de sa méchanceté gratuite envers tout être humain aussi. Qui suis-je pour pouvoir essayer de raisonner un homme aussi mauvais soit-il ? C'est le diable en personne.. la seule chose qui pourrait le faire réagir et de perdre son royaume et tout ce qui lui est cher. Cela n'arrivera pas, car personne n'ose confronter sa méchanceté supréme.. Cependant moi je vais lui régler son compte à celui-là. Ce qui me dis, me fait ni chaud ni froid à présent que je sais que mon père a raison, et que cela n'est pas digne d'un homme de parler comme à une femme. Réglons nos différences, mon visage devient aussi neutre et froid qu'un mur, mon cœur se construit une muraille pour ne pas être atteindre par sa stupidité. Que le jeu commence.. « Ne mets pas tous les hommes dans le même sac. Tu es jeune, tu n'as donc pas dû en fréquenter beaucoup, à moins d'être une catin. » répondit-il à ce que je venais de dire auparavant, avant que je ne répondes à ce qu'il vient de me dire d'un ton aussi neutre et froid que son comportement immature et stupide tel un enfant qui n'a pas appris les bonnes manières. « Comment pouvez-vous le savoir ? Je ne suis pas catin, mais peut-être que vous l'êtes. Qui voudrait d'un homme au cœur noir et sans vie qu'une tombe.. Vous êtes aussi immature et stupide qu'un adolescent à qui on a oublié les bonnes manières ! » répliquais-je par la suite, sachant très bien qu'il va jouer le sourd pour ne pas se laisser faire par une personne de mon âge. Il est vraiment stupide, y a pas plus stupide que lui.. Vraiment il me fait pitié !

Il n'a pas tord, cependant c'est lui qui fait tache dans cet magnifique endroit. Il n'est pas digne de se reposer auprès de ce lac. Il est digne d'un des plus grands singes de cirque. C'est même qu'il me fait rire le bougre. Je pose délicatement ma main sur ma bouche et me met soudainement à rire de sa grande bêtise.. J'en ai même les larmes aux yeux. Je me fous de sa tête, mais bon.. pour une fois que je suis aussi impitoyable qu'il est ça me lâche et me fait du bien à la place d'être trop soumise.. « Cet endroit est plus despotique que moi. Il impose le silence de lui-même. Même ta voix suraiguë ne peut enfreindre les règles de son petit jeu. » rajoute-t-il de ce qu'on venait de dire tout à l'heure, avant que je me stoppe soudainement et plongeant mon regard froid dans le sien. « Vous me faites bien rire.. L'erreur ici entre nous deux, c'est bien vous.. Votre méchanceté et votre stupidité n'est pas digne de errer dans ce lieu mythique.. Ce n'est pas moi qui installe des maladies dans mon peuple, ou qui est détesté.. C'est vous.. Alors un roi tant haït des siens n'a pas sa place dans un lieu comme celui-là ! » expliquais-je en détournant son regard d'une créature impur et sale comme lui. Je ne devrais même pas lui parler, c'est que je deviendrais comme lui.. Qui sait ! Je suis très bien comme ça, alors je me lève doucement et voit apparaître « étoile » mon furet qui a du venir me rejoindre pour porter la main à l'épée, malheureusement je ne crois pas qu'on va se battre.. Je ne veux pas me battre avec un homme comme lui, ça serait ridicule. « Je vous laisse.. Je n'ai pas envie de me disputer avec un homme impur et indigne des siens... » dis-je en me levant du sol et continuant ma route en ignorant son morceau de phrase que je suppose doit être méchante vu le comportement furieux d'étoile. Je n'y fais pas gaffe, il ne mérite même pas que je m'attriste pour lui.

Cependant au moment ou il pose son derrière sur le sol pour regarder les étoiles et citer une phrase merdique comme d'habitude. Je me retourne et écoute ce qu'il a à dire en regardant les étoiles. « Miyaki me suffit, je n'ai pas besoin de savoir à quoi ressemble ta vie. Si je ne peux pas comprendre ce que tu as vécu, alors mieux vaut garder le silence non? Savourons donc cet instant de paix, nous savons tous qu'il est éphémère... » murmure-t-il avant de reprendre mon naturel, car là il n'a pas tord, il ne peut pas comprendre ce que j'ai vécu et c'est là le problème. Cependant c'est vrai aussi que c'est éphémère... « Pourquoi êtes-vous ainsi ? Je veux dire.. aussi méchant envers autrui.. Vos parents ne vous ont-il pas éduquer ? Dommage qu'un tel homme soit haït par son peuple.. Vraiment ! Je dois vous laisser ! » murmurais-je à mon tour en partant de mon côté, d'un côté triste et aussi dégouté.

Messages : 17 Date d'inscription : 03/05/2012

« Modère tes propos jeune sotte. Par ailleurs, le terme « catin » ne concerne que les femmes. Cependant, je dois bien admettre que j'aime butiner chaque belle fleur qui s'offre à moi, si tu vois ce que je veux dire... », expliquai-je un grand sourire aux lèvres.

La pauvre enfant, elle ne savait même pas de quoi elle parlait. Et moi qui souhaitait me retrouver seul en ce lieu si pur et modeste! Me voilà en compagnie d'une femme dont l'esprit baignait dans un paradoxe délirant. Je ne comprenais pas ces humains qui n'étaient jamais satisfaits de leur statut. Cette fille était riche et elle s'en plaignait, un pauvre se nourrissait de misère et il s'en plaignait également. Cela m'insupportait tant d'être entouré de personnes qui reniaient constamment leurs origines... Ne savaient-elles pas que la couleur de notre âme dépendait de nos choix et seulement de nos choix? Si je désirais que la mienne fût aussi ténébreuse que la nuit, elle adoptait une couleur noire et inquiétante. Alors pourquoi cette femme ne se contentait pas de désirer un peu de rose dans son esprit au lieu de se lamenter sur son bleu pâle? Bien sûr, je disais bleu pâle parce que son visage diaphane ainsi que son pouvoir glacial correspondaient parfaitement à cette couleur.

En plus, elle ne faisait que me couvrir de reproches. Bien sûr, je l'avais quelque peu provoquée, mais le fait qu'elle pût parler d'un sujet aussi sombre que mon âme m'irritait chaque seconde, de plus en plus. Qu'avait-elle à dire sur moi, pour que ses réprimandes fussent aussi ennuyeuses que longues?

« Cesse de me faire des reproches, je n'ai pas besoin que l'on me répète ce que ma conscience me dit à longueur de temps. Je suis passé maître dans l'art de l'introspection. D'ailleurs, lorsque je me regarde dans un miroir, je vois la plupart du temps, que le reflet de mon âme. Elle est si vile et imposante qu'elle se distingue de mon physique. »

J'étais sans doute prétentieux, mais je ne me fourvoyais pas. Je connaissais mes limites, et admettais mes défauts. Quant à mes qualités, j'en faisais l'éloge bien trop souvent, cela me remontait le moral. L'image d'un silène m venait soudainement à l'esprit. Cette fameuse boîte à l'apparence aussi ordinaire que laide, qui cachait pourtant un contenu des plus précieux et des pus rares. J'en étais le parfait contraire : une boîte merveilleusement, avec un dard en empoisonné que personne ne conviait, que tous redoutaient. Je n'étais qu'une belle rose avec plus d'épines que de pétales...

« Un homme qui reconnaît ses erreurs et son orgueil n'est pas méchant. Je suis simplement ingrat, égoïste et imbu de moi-même. Il n'y a que moi qui compte. Je suis incapable d'aimer et de m'attacher à qui que ce soit. Le seul ami que j'ai est rarement à mes côtés, parfois je me demande s'il existe encore... »

Je me retournai vers Miyaki pour mieux la regarder. Pauvre fille, mon venin colorait son âme d'un bleu plus sombre et plus mélancolique...

« Je ne suis pas quelqu'un qui apaise l'âme des gens, au contraire... Et je reconnais que j'ai été un peu dur envers toi, dès notre premier échange de parole. Mais je n'en suis pas navré. Tu ferais mieux de partir, avant que je ne souille ton âme qui souhaite se repentir. »

C'était l'unique conseil que je pouvais lui donner. Elle qui était de la glace, j'osai espérer qu'elle ne se risquait pas à jouer avec le feu.

Messages : 33 Date d'inscription : 08/05/2012

« Modère tes propos jeune sotte. Par ailleurs, le terme « catin » ne concerne que les femmes. Cependant, je dois bien admettre que j'aime butiner chaque belle fleur qui s'offre à moi, si tu vois ce que je veux dire... » explique-t-il vicieusement comme un serpent qui mord en plongeant son dard dans sa victime. Il croit vraiment que son venin m'affectera, ça ce n'est même pas sûr, je suis insensible à toutes genres de remarques ou de sentiments envers les hommes. Je ne couche pas pour l'argent ou avec des inconnus, mais il se peut que je change pour inverser la situation, et piéger mon adversaire. Alors s'il veut jouer, je suis son adversaire.. Alors qu'il fasse gaffe, le chat n'a pas de venin, mais à des griffes, et bien aiguisés.. « Sache que tes propos me font ni chaud ni froid, et si tu oses toucher ma personne.. Je prendrai les devants, quoiqu'il arrive.. » murmurais-je au creux de son oreille d'un ton sensuel. Cependant tu n'es pas mon genre mon chou, j'ai déjà quelqu'un en cible qui est mon genre idéal, beau, ténébreux, courageux, fort, et séduisant, tout l'inverse de toi, alors même si tu changeais.. il faudra que tu te rattrapes, et c'est manque de pot, car tu es incapable de changer.

La conversation devient de plus en plus intéressante, le serpent commence à dénoncer ses péchés. Pourquoi ne change-t-il pas par la suite ? Ce n'est pas aussi compliqué quand on sait nos défauts, et qualités.. On est capable de tout avec un peu de volonté. Je crois qu'il en n'a pas, en faite.. « Cesse de me faire des reproches, je n'ai pas besoin que l'on me répète ce que ma conscience me dit à longueur de temps. Je suis passé maître dans l'art de l'introspection. D'ailleurs, lorsque je me regarde dans un miroir, je vois la plupart du temps, que le reflet de mon âme. Elle est si vile et imposante qu'elle se distingue de mon physique. » raconte-t-il en détails, en m'exposant tous ce qu'il représente. Toutes les paroles de mon père, mais dite différemment. Je vais peut-être oser faire l'interdit, mais je l'ai déjà franchis à allant à sa rencontre. Je pose un baiser sur ses lèvres un court instant, et voyant voir les dégâts de son âme et de son cœur « Qu'as-tu ressenti quand je t'ai embrassé ? Là tu verras les dégâts que tu infliges à ton cœur et ton âme.. Si tu es conscient, pourquoi ne changes-tu pas ? Pourquoi ? J'en suis sur que tu as toute la volonté du monde.. Simplement tu ne veux pas, tu veux rester comme tu es.. On dirait que ça te plaît d'être haï des tiens ! » dis-je d'un ton calme en expliquant la situation de mon point de vue. Voilà comment je vois les choses, il n'a pas de volonté pour s'en sortir, il veut rester tel qu'il est malgré qu'il n'aime pas être ainsi.. vu qu'il fait du mal à son peuple. C'est désespérant.

La suite est aussi intéressante que le début de conversation. Le récit de sa vie m'impressionne. J'adore écouter les gens et les aider. Autant j'en apprends de la vie, autant je profite avant que mon heure arrive. Alors je mourrai sans rien regretter. « Un homme qui reconnaît ses erreurs et son orgueil n'est pas méchant. Je suis simplement ingrat, égoïste et imbu de moi-même. Il n'y a que moi qui compte. Je suis incapable d'aimer et de m'attacher à qui que ce soit. Le seul ami que j'ai est rarement à mes côtés, parfois je me demande s'il existe encore... » m'explique-t-il. J'ai eu le cœur noué à cet instant. J'avais même une larme à l’œil, donc j'ai tourné la tête sur le côté pour ne pas qu'il me voit et qu'il s'amuse à jouer avec moi encore une fois. Je suis beaucoup trop gentille, mais dans ce cas, je m'en fou.. ce qu'il m'a dit ma touchée. Je ne resterai pas de marbre comme lui. J'ai un cœur et j'en suis sur alors je vais l'aider. « Je suis navré qu'une telle chose vous arrive.. J'aimerai vous aider, si vous le souhaitez.. ainsi devenir votre ami, ainsi vous ne serez plus seul ! Enfin je comprendrai que vous ne souhaitez pas avoir une relation avec moi, vu que vous me voyez en fille de « riche » alors que je n'ai rien de ces genres de filles.. Certes j'ai de l'argent, mais vous en avez aussi non ? » continuais-je en le fixant dans les yeux, avant de regarder les étoiles pour penser à quelque chose qui m'apaise le cœur, et de ré-entendre ses paroles.

Cela je l'ai vu même attendu, mais qu'importe on peut changer même si la personne n'a pas assez de volonté, car c'est avec des amis qu'on peut avoir assez de volonté pour devenir quelqu'un de bon, et avoir une vie meilleur. « Je ne suis pas quelqu'un qui apaise l'âme des gens, au contraire... Et je reconnais que j'ai été un peu dur envers toi, dès notre premier échange de parole. Mais je n'en suis pas navré. Tu ferais mieux de partir, avant que je ne souille ton âme qui souhaite se repentir. » me dit-il pour me préserver de sa personne. Cependant je ne céderai pas et il me fera rien, je sais me montrer autoritaire et méchante quand on me fait chier ou qu'on emmerde.. alors je lui ferait comprendre la même chose.. « Tu ne l'es pas, parce que c'est dans tes habitudes et que tu as trop de fierté pour faire le premier pas. Cependant je ne veux pas.. J'ai un cœur assez grand pour vous aider dans votre quête.. Je ne supporterai pas entendre encore plus du mal de vous, par votre peuple, mon père qui souhaite vous détruire, ou des peuples ennemis.. » dis-je en lui faisant comprendre que je veux qu'il me laisse une chance pour l'aider et que toutes ses rumeurs et mése basse cesse par la suite de son changement et qu'il vit sa vie comme il aurait voulu sans qu'il regrette ce qu'il est et essayant de le fuir en allant des terres opposés à sa personnalité.